9e et ultime étape: Bayonne

Le lendemain, un bus nous conduit de Bilbao vers Bayonne via Saint-Sébastien. Le trajet dure trois heures, mais en fait il dure plus longtemps de la frontière française à Bayonne que de Bilbao à la frontière française. Très clairement, il y a un problème de flux routier dans le Pays basque français. Nous arrivons donc à Bayonne, enfin de retour en France.

(Bayonne)

La gare routière n'est pas loin et nous marchons vers notre hôtel, un endroit tout à fait charmant, en plein coeur de la ville. Bayonne est une ville typiquement basque, certes restreinte, mais très jolie (bien plus que sa voisine Biarritz à mon sens).

Nous trouvons ensuite un Virgin pour acheter un guide du Pays basque français, et lire quelques bédés, heureux d'être de retour chez nous.

(Remparts près de la Porte d'Espagne)

Nous cherchons aussi un billet de train pour retourner à Pau dans la famille dès le lendemain matin. Il est assez dingue que les deux villes importantes du département, Pau et Bayonne soient si mal et si peu reliées entre elles. Le lendemain, nous partirons donc à 8h30 avec le tortillard... sinon, il faudra attendre midi!

(Cathédrale)

Nous déambulons donc dans ses rues pleines de charmes, montons sur les fortifications, allons voir la belle cathédrale, apercevons son cloître hélas déjà fermé à la visite...

(Vieille ville)

Nous passons aussi près du Château-Vieux, une solide forteresse du XIIe s. qui sert encore à l'armée aujourd'hui (probablement pour des services administratifs).

(Château-Vieux)

Le jardin botanique situé juste en face est lui aussi déjà fermé. Mais tout cela n'est pas très grave, nous aurons sans doute pas mal l'occasion de revenir à Bayonne, il nous y reste pas mal de choses à voir, à commencer par le musée d'ethnographie basque et le musée Bonnat.

Le soir, nous allons vers le quai des Corsaires, bordé de nombreux restaurants. Les moules au cidre que j'y ai mangé étaient fameuses, croyez-moi!

(Quai des Corsaires)

Voilà, c'est par cette note légère sur une ville où nous sommes peu restés et qui ne constituait qu'une micro-étape sur le chemin du retour, pour ne pas avoir l'impression de déjà rentrer, par cette note donc que s'achève le récit de ce long voyage à travers le nord de l'Espagne.

J'espère qu'il aura plu à tous ceux qui auront eu le courage de le lire en entier. Et à une prochaine fois pour d'autres découvertes.